« Je viens dans ce parc, je joue avec mes frères et mes sœurs. Mais lui il triche. On monte, on fait les escaliers. On fait la course. On joue au papa et à la maman. »
Et quand ma sœur veut quelque chose, je vais le chercher en face et je reviens. Mon père m’a dit, tu vas jouer toute seules avec ton frère et ta sœur. On reste seul.
Je voudrais un parc très grand, pour mes copains. Des ballons, des vélos, du patinage, des fleurs, du maquillage, des poupées, j’aimerais bien…
Je viens d’Afghanistan. J’aimerais apporter ma mère et de chez dans ce parc. Et mon père aussi. ET le copain de mon père. ET le petit de sa sœur. Et Aya, Et Hermann. Il y a 5 familles ».
« C’est un quartier, il y a beaucoup de voleurs. Je le sais à cause des bagarres. Je les vois de la fenêtre. Avec des cris et des couteux. Mon père il a dit : « personne n’est mort encore. Mais ce serait pas mal. Ça les ferait peut-être arrêter. Ça c’est quelque chose que j’aimerais changer. Vivre sur une place sans bagarre. »