Qui dit histoire, dit histoire d'amour. Et qui dit amour, dit aussi parfois rupture. Allan, une des premières personnes qui a voulu se prêter au jeu nous raconte une idylle qui a mal tourné.
Si Belsunce est le cœur de Marseille, la Canebière doit certainement en être le poumon. S'y croisent les souffles d'ici et d'ailleurs : enfants du pays, néo-Marseillais, visiteurs de passage. Nous avons rassemblé ici trois histoires qui parlent de ces trajectoires qui se croisent et se mélangent.
Je vis la ville comme une ville un peu bordélique, dans le bon sens.
Quand on leur demande une anecdote, certain passant préfère ne pas s'étendre sur leur vie personnelle. Parfois, on a simplement rien à raconter. Heureusement, le conte et les récits qu'on s'invente viennent combler ce vide. Kaïro est venu assouvir notre besoin tellement humain d'entendre une bonne histoire.
Piqués de liberté, trois minots ont pris la balle au rebond pour, eux aussi, se faire conteur. Avec ces trois petites histoires, Ismaya, Elies et Nora nous raconte le tigre silencieux, la légende de Polyphème et le pourquoi de la ponctuation.
Il arrive que nos destins fassent l'actualité. Cela a malheureusement été le cas pour Maria, victime de violence policière en marge d'une manifestation de Gilets Jaunes. Elle nous partage cet épisode et les répercussions dramatiques qu'il a eu sur sa vie. Pour plus d'informations sur son histoire, vous pouvez lire la page Wikipédia dédiée à son affaire.
"Je sortais du travail et la police m'a agressée. Ils étaient dix-huit." Maria
Le travail occupe plus une place considérable dans nos vies. Il n'y a qu'à compter le nombre d'heures qu'on y passe. Alors forcément, il occupe nos imaginaires, et il est une source inépuisable d'histoires à raconter. Un troqueur, intéressé par une belle chemise bleue, a voulu nous parler de son premier jour de travail.
Raconter c'est aussi prendre le pouvoir. C'est se réapproprier son récit, sa voix et ses imaginaires. Et l'histoire qui suit traite justement du réappropriation du corps des femmes par des femmes. Parce que les serviettes hygiéniques du commerce sont pleine de produits chimiques et coûtent cher, les fabriquer soi-même constitue une petite victoire pour notre prochaine troqueuse.
Comment ne pas aborder la mer quand on raconte Marseille ? Et bien, Jean-Claude ne sait pas et il nous en propose tout un poème.
Souvent, à l'origine d'une belle histoire, il y a une rencontre. Dans le cas de Giulia, c'est particulièrement vrai, parce qu'une rencontre qui pouvait sembler anodine a changé sa vie.
Raconter Marseille et son centre-ville, c'est nécessairement parler des galères et des misères qui l'habitent. Mais une autre manière de l'évoquer, c'est souligner l'immense solidarité qui s'y joue. Alima a pris ce parti-là pour son histoire.